samedi 15 février 2014

TAXIS vs VTC

Taxis vs VTC: Cinq raisons qui montrent que le modèle du taxi s'essouffle, selon nos internautes (20 minutes.fr)


TÉMOIGNAGES - Voiture ou chauffeur ou taxi? En affichant clairement leur préférence, les internautes de «20 Minutes» intiment les chauffeurs de taxi à «se remettre en question»...

Une pancarte lors d'une manifestation de taxis à l'aéroport de Roissy (Val d'Oise) le 10 février 2014 THOMAS SAMSON / AFP


Difficile de ne pas voir la tendance qui se dessine parmi les internautes franciliens, toujours favorables à «la concurrence qui rafraîchit l’offre et c’est tant mieux», comme l’écrit M. A Paris et en banlieue, prendre un taxi n’est pas rare. En fin de soirée, pour rentrer de l’aéroport ou pour raisons professionnelles. L’expérience est là, et ne parle pas pour les taxis.
Face à eux, les voitures de tourisme avec chauffeurs (VTC) bousculent le modèle classique et font dire aux internautes que l’heure est au renouveau. «Je suis au regret de vous annoncer qu'un client qui a goûté aux VTC, c'est un client adopté, juge un internaute. Et il fera des émules autour de lui. Voyez les VTC comme des collègues, mettez-vous au niveau, un point c'est tout.»
1-      «Des rustres malpolis»
C’est sans doute la critique qui revient le plus souvent. Mythe «qui nous fait passer pour des rustres malpolis» se plaint un internaute chauffeur de taxi ou réputation méritée, les taxis sont décrits par beaucoup d’internautes comme peu courtois, avec un véhicule peu accueillant. «Ils se croient tout permis», résume Sylvie. «Ton agressif, voiture sale, voire alcool au volant»: S. pourrait «écrire un roman».
Les VTC, eux remportent la palme de l’accueil. «Courtois, la voiture sent bon, il n’y a pas la musique à fond ou le match de foot» selon Sylvie. «Oui si les VTC ont du succès, c'est qu’ils ne vous gueulent pas dessus et en plus, on peut arriver à l'heure.»
2-      «Ils râlent parce que la course est trop courte»
Porte de Saint Cloud il y a quelques semaines, après un salon, Sylvie, qui travaille dans l’événementiel, cherche un taxi pour rentrer chez elle à Sèvres. A 10 minutes de voiture certes, mais chargée de plusieurs valises. «Prenez le suivant». Sylvie a entendu cette phrase une dizaine de fois. «Ils soufflaient, se souvient-elle, comme s’ils étaient excédés». Quand elle parvient à en convaincre un, elle passe 10 minutes dans une voiture «miteuse», conduite par un chauffeur «qui n’a pas arrêté de râler parce que la course était trop courte.»
3-      «En proche banlieue, on ne le demande pas, on le quémande»
Fossoyette nous rejoue le scénario habituel. «En proche banlieue, le chauffeur nous dit après une heure et demie d'attente "vous avez de la chance que je sois là". On ne le demande pas, on le quémande.» Après «10 ans en Ile-de-France et pas mal de déplacement en avion», S. confirme. «Orly-Rueil Malmaison, aucun taxi n'a voulu me prendre. Il m’a fallu 2 heures avec 20 kg de bagage pour en trouver un pas très officiel qui accepte la course.»
4-      «Des surprises sur le prix»
«Pour en prendre régulièrement, nous dit Loulou, sur une course "standard", le VTC est un peu plus cher que le taxi.» Un prix parfois plus élevé, comme nos testeurs l’ont vu à Paris. Mais pas de surprise. Surtout, pas d’esbroufe possible, de courses rallongées ou de compteurs déjà enclenchés, illustre Sylvain. Et si le prix vous déçoit, avec les VTC, «vous avez la possibilité de refuser la course», poursuit Slyde.
5-      «Ils ne prennent pas la carte bancaire»
«Combien de fois ai-je entendu un conducteur de taxi dire que son appareil de carte bancaire est en panne? interroge Aksel. Ou encore mieux qu'il ne la prend pas. A ce jour le service des taxis notamment parisiens n'est pas à la qualité attendue du XXIe siècle.» «Taxis, vous voulez travailler? lance S. Changez vos habitudes.» 

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