Après avoir déjà
manifesté début janvier, les taxis vont se mobiliser, lundi, dans les rues de
Paris et dans les principales villes de province. Cette manifestation, lancée par les syndicats
(CFDT, CGT, FO, SDCTP et CST) qui avait déjà bloqué Paris en janvier,
devrait être largement suivie.
A Paris, les taxis formeront un
cortège qui partira dès 8 heures des aéroports de Roissy et Orly pour rejoindre
à petite allure le centre de la capitale vers le Trocadéro.
Cette mobilisation intervient alors que le Conseil d'Etat a décidé de suspendre en référé le décret promulgué à la fin de l'année dernière par le gouvernement. Un texte qui imposait depuis le 1er janvier un délai minimum de quinze minutes entre la commande d'un VTC (chauffeur privé) par un client et sa prise en charge effective. Or pour les taxis, cette décision est inacceptable. Ils s'estiment victimes d'une «concurrence déloyale» en voyant leur monopole sur le marché de la maraude (la prise en charge immédiate sur la voie publique) fondre comme neige au soleil.
«Le Conseil d'Etat est en déphasage complet avec la réalité du terrain. On veut maintenant que l'Etat prenne ses responsabilités en légiférant car nous sommes en train de couler à petit feu», a réagi Nordine Dahmane (FO-taxis). En France, la profession de taxi est réglementée : pour avoir le droit d'installer le fameux signal lumineux sur leur voiture, les chauffeurs doivent être titulaires d'un certificat de capacité professionnelle, et plus délicat à obtenir car régie par un numérus clausus, avoir une licence dont le prix dépasse les 200 000 euros à Paris. Et si les taxis sont les seuls à pouvoir stationner aux abords des aéroports et des gares et à pouvoir faire de la maraude, ils estiment que ces privilèges ne suffisent pas à compenser le manque à gagner que représente l'arrivée des VTC.
Cette mobilisation intervient alors que le Conseil d'Etat a décidé de suspendre en référé le décret promulgué à la fin de l'année dernière par le gouvernement. Un texte qui imposait depuis le 1er janvier un délai minimum de quinze minutes entre la commande d'un VTC (chauffeur privé) par un client et sa prise en charge effective. Or pour les taxis, cette décision est inacceptable. Ils s'estiment victimes d'une «concurrence déloyale» en voyant leur monopole sur le marché de la maraude (la prise en charge immédiate sur la voie publique) fondre comme neige au soleil.
«Le Conseil d'Etat est en déphasage complet avec la réalité du terrain. On veut maintenant que l'Etat prenne ses responsabilités en légiférant car nous sommes en train de couler à petit feu», a réagi Nordine Dahmane (FO-taxis). En France, la profession de taxi est réglementée : pour avoir le droit d'installer le fameux signal lumineux sur leur voiture, les chauffeurs doivent être titulaires d'un certificat de capacité professionnelle, et plus délicat à obtenir car régie par un numérus clausus, avoir une licence dont le prix dépasse les 200 000 euros à Paris. Et si les taxis sont les seuls à pouvoir stationner aux abords des aéroports et des gares et à pouvoir faire de la maraude, ils estiment que ces privilèges ne suffisent pas à compenser le manque à gagner que représente l'arrivée des VTC.
A l'inverse, les VTC voyaient dans ce
décret une atteinte à leur liberté d'entreprendre. Ils étaient soutenus dans
cette analyse par l'Autorité de la concurrence, qui a estimé dans un avis rendu
en décembre que le délai de quinze minutes était susceptible d'engendrer « des
distorsions de concurrence ». Quant aux VTC qui ne se limiteraient pas au
marché de la réservation comme l'a prévu la loi, « ils ne relèvent pas de la
concurrence mais de la fraude. C'est d'abord un problème de police », jugeait
l'Autorité. Lundi, plusieurs sociétés de VTC ont décidé d'éviter les aéroports de peur
d'être pris à parti par des chauffeurs de taxis comme lors de la manifestation
de la mi-janvier.
En attendant, les taxis ne devraient pas baisser la garde. Le 13 mars, 8 organisations de taxis (comme la FFTP, la FNDT ou l'Unit) ont déjà prévu de frapper un grand coup en bloquant les grandes villes de France. Les syndicats réclament une législation durcie pour les VTC et la refonte de la prise en charge des malades par la Sécurité Sociale. Une activité qui en province représente plus de 50 % du chiffre d’affaires.
www.goodway-taxi.com
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